Morne matin ...

Alors qu'Angbhar se casser la tête à racomoder les oeuvres d'art détruite par les mittes, un homme lui apporta une lettre, tout d'abord surpris il prit celle-ci et la jeta négligeament sur la table ... "L'impôt attendra !"
Après quelques minutes, il tourna la tête vers la fenêtre, dehors plusieurs personnes discutés assisent au bord du puit de lune, l'un d'entre eux tenait une mandoline, le nain alla entrouvrir la fenetre pour laisser entrait un peu d'air, l'elfe à la mandoline jouait divinement bien.
En retourna au travail, le nain vit un sceau qu'il connaissait bien ... "Quel idiot !".
Avec une joie non dissimulé, il ouvrit la lettre. "Une lettre de Maître Genghi !"
Le vieux Genghi était le nain qui avait tout appris à Angbhar, un nain plein de qualité mais extremement humble, un couturier hors-pair, un écrivain de talent, un virtuose de l'orgue, un artiste complet.
Malheureusement sont grand age ne lui permettait plus de tisser, alors de temps a autre, il composait quelques partition qu'il postait à Anbghar pour que celui-ci se perfection dans l'art de la musique ... "Et il y a du travail !".

Citation :

Ironforge, vingt-deuxième jours du dixième grand cycle.

Mon cher élève, je t'envoi cette courte lettre pour te demander de me rejoindre dans ma maisonette de Kharanos.
Le temps viens prendre son du, j'aimerai te voir une dernière fois.

Marko Genghi.

Le nain relu plusieurs fois la lettre ne voulant pas comprendre le sens de celle-ci.
Jetant la lettre dans le feu, il attrapa son sac et partit à toute jambes vers le tram des profondeurs.

Angbhar sortit du Tram le souffle court, marchant pour reprendre son souffle, il passa devant le roi des gnomes toujours en plein travail.
Allant vers les portes de la capitale, il passa par la garde militaire.

- Hé toi la bas !

Un nain sur un grand bélier noir venait d'interpeler Angbhar, celui-ci seretourna vers le soldat portant les armes de Ironforge, le nain était coiffé d'un heaume qui lui cachait le visage, laissant seulement sortir une grande barbe noire.

*D'une voix hésitante* -Oui ? Que voulez vous ?

Le soldat arreta sa monture à quelques mètres de Angbhar, il sauta au sol et vint se camper devant le nain.
Il devait faire une tête de plus qu'Angbhar et était visiblement beaucoup plus musclé.
Le soldat détacha la lanière de son casque qu'il retira ensuite laissant apparaitre un visage familier.

- Garn ? Mais que fait tu ici !
- Je viens de rentrer d'outre terre mon frère ! Qu'est ce qui t'amene ici ?

Angbhar expliqua à son frère qu'il se rendait chez Genghi car celui-ci allair bientot quitter ce monde.
Garn avait toujours soutenu Angbhar face à sa famille, il était l'ainé de la frati, même si il n'avait aucun gout pour l'art, il n'était pas pour autant un bouricot de soldat.
De plus Garn avait toujours beaucoup apprécié le vieux Genghi et fut attristé par la nouvelle.

- Monte donc derrière moi frère, je vais t'emmener à Kharanos.

Les deux nains prirent donc la route de Kharanos affrontant le vent froid des montagnes chargé de gros flocons.
Garn tenait les renes de son bélier fermement, Angbhar put remarquer sur l'épaule de son frère un galon qu'il connaissait bien.
"Commandant de cavalerie" Celui que son père portait avant son frère, Garn avait quitté la maison familliale lors des troubles en Silithus, la bas il avait combattu des monstres géant avait t'il racontait, de grosse araignés et des moustiques géant !
Quelques jours après son retour, il avait été envoyer en Outre-terre, pendant son absence, n'aillant plus personne pour défendre son refus de rejoindre l'armée, Angbhar avait été chasser de son foyer.
Le nain se rappelait le temps de leurs jeunesse lorsqu'il peignait des dragons sur le bouclier de son grand frère assit dans la neige, en écoutant les histoires de Genghi.

Angbhar soupira "Maître Genghi ..."

Ce vieux nain qui avait donné l'envie à Garn de découvrir le monde, et à Angbhar de toujours persévérer dans son art.
Le vieil homme avait été le père que les deux frères n'avaient pas eu, il se rappela les longues journées ou les deux jeunes sifflait à s'en arracher les poumons alors que le vieux nain les regardait en riant. "Ce n'ai pas en sifflant si doucement que vous allez attraper le Bahut les enfants !"
Angbhar fut tiré de sa reverie par son frère. "Nous y sommes"
Le nain leva la tête et vit l'entrée de la petite maison du maître.